Corinne Martins, FREDON AURA, a fait le point sur la biologie général des campagnols (morphologie, alimentation, habitats, reproduction). Des recherches archéologiques récentes ont permis de confirmer que l’on pouvait dater les premières populations de campagnols terrestres dits « rats taupiers » à 13000 ans (Institut National Recherche Archéologie Préventive).
Adrien Pinot est intervenu pour présenter la biologie approfondie des campagnols qui permet de mieux comprendre le fonctionnement des populations, leurs variations d’effectifs et l’interaction des campagnols/prairie.
Lors d’expérimentation, ils ont pu voir que le campagnol s’installe de manière plus importante là où il y a des pissenlits qui finissent par disparaitre quand la population augmente. Cette observation va permettre de mettre en place des expérimentations pour essayer de manipuler les populations de campagnols par rapport à la flore présente (pissenlit, trèfle, dactyle) pour les attirer sur des zones plus attractives. Cette expérimentation a aussi permis de constater qu’augmenter la productivité d’une prairie pendant un pic permet l’accroissement des populations de campagnol et leur maintien.
Il a été précisé que si l’agriculteur souhaite mettre en place un sur-semis, il a tout intérêt à connaitre le cycle des campagnols dans ses prairies et à attendre le déclin pour le faire.
Les participants ont apprécié cet exposé qui laisse entrevoir d’autres pistes de travail à mettre en œuvre pour limiter les populations de campagnols.
