FREDON Auvergne-Rhône-Alpes, FREDON Nouvelle-Aquitaine et le Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL) lancent le projet MODHALYS !
Depuis sa première détection en France en 2012, les populations de punaises diaboliques se sont largement implantées sur le territoire. Très mobile et phytophage avec près de 200 plantes hôtes, cette punaise est devenue en quelques années un ravageur redouté, en particulier sur cultures fruitières et maraîchères, où elle peut avoir un impact économique considérable.
Le projet MODHALYS, porté par FREDON AURA, avec l’appui et le soutien financier du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a pour objectif le développement d’un modèle concernant la Punaise diabolique Halyomorpha Halys pour améliorer l’analyse de risque dans les Bulletins de Santé du Végétal.
D’une durée de 34 mois, ce travail réalisé en partenariat avec FREDON Nouvelle Aquitaine et le CTIFL, s’articulera autour de 3 actions entre 2025 et 2027 :
Suivis biologiques en cultures fruitières et maraîchères et en laboratoire : en Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine, des observations seront réalisées en 2025 et 2026 sur des parcelles de pommier, poirier, d’aubergines et de tomates par piégeage, battage, et recherches visuelles au sein des végétaux. Elles permettront de repérer les dates d’émergence des différents stades de la punaise diabolique, accompagnées des résultats de dissections des femelles en laboratoire, pour la détermination des périodes de pontes.
Développement d’un modèle et validation : en s’appuyant sur les références bibliographiques existantes concernant le ravageur, le projet visera à construire un premier modèle. Grace aux données météorologiques locales des simulations pourront être effectuées et comparées statistiquement aux données d’observation. Le modèle pourra être ajusté si besoin à chaque campagne. Ces cycles de validation permettront enfin d’évaluer la pertinence des seuils de risque actuellement utilisés et de proposer de nouveaux indicateurs afin de mieux analyser le risque lié au développement de l’insecte.
Animation et valorisation des résultats : un webinaire ainsi qu’une documentation sur le fonctionnement du modèle seront proposés aux animateurs des BSV Cultures fruitières en particulier, pour une utilisation envisagée à partir de 2027.
