Oiseaux à risques

Etourneaux (ESOD)

Ce passereau niche dans le nord-est de l'Europe, région qu'il quitte tous les ans pour venir passer l'hiver dans l'Ouest du continent (d'octobre à mars). Cette espèce migratrice cause de nombreux dégâts : 

  • Dégâts aux cultures (dégradation des semis de céréales, pillage des stocks de maïs fourrage, consommation de petits fruits et fruits à noyaux ; 
  • Nuisances en milieu urbain (souillures, nuisances sonores et olfactives), dégradation des végétaux servant de site de repos nocturne. 

La FDGDON 29 propose des moyens de protection individuelle pour effaroucher les oiseaux sur les parcelles en culture ou les silos de stockage d'aliment. Des campagnes d'effarouchement sonores en milieu urbains sont également possibles. 


Corvidés

Reconnaissance

Quelques oiseaux sans surnombre évident et présents en permanence sur un territoire donné peuvent créer des déprédations importantes aux activités agricoles et humaines en général. Les principaux dégâts sont à déplorer sur :

  • Les cultures de maïs par arrachage des plants. Le second semis montre alors un retard de croissance, un rendement amoindri, une sensibilité aux attaques accrues, un phénomène de double rangs et donc croissance perturbée et désherbage complexe ; 
  • Les cutures de blé (sur épis secs et laiteux) surtout lors de phénomène de verse ;
  • Les bâches agricoles par perçage (tas d'ensilage, balles de fourrage enrubannées) ;
  • L'impact sanitaire potentiel : transmission éventuelle de germes de façon passive (pattes, plumage) ;
  • Les dégâts sur les autres cultures : en zone légumière (choux, pois)
  • La faune sauvage : oeufs, oisillons ou jeunes couvées d'oiseaux, petits mammifères. 

 

Statut 

Dans le Finistère, la corneille noire et le corbeau freux sont classés ESOD (Espèce Susceptibles d'Occasionner des Dégâts) sur tout le département. Ces espèces peuvent être piégées toute l'année lors de lutte collective. Le tir est autorisé sans formalité jusqu'au 31 mars et sur autorisation individuelle du 01 avril au 31 juillet. 

 

Lutte collective

Dans l'optique d'un juste équilibre efficacité/sélectivité, la méthode de lutte doit faire appel au piégeage au moyen de cages pièges. Ce moyen de régulation constitue une excellente alternative à d'autres de piégeage plus lourdes telle que l’utilisation de grandes cages.


La cage-piège à compartiments appelée «nasse à corvidés » est utilisée pour la mise ne place de luttes collectives. Ces opérations sont organisées par zone sur la période printemps-été, saison la plus favorable pour la limitation des populations. Leur réussite est basée sur l’implication de piégeurs bénévoles assurant le relevé de pièges et le suivi des captures.