Frelon asiatique

Reconnaissance

Le frelon asiatique, Vespa velutina, est une espèce invasive introduite en France en 2004. Il est présent dans le Finistère depuis 2011. Cette espèce s’est rapidement installée dans la région bordelaise puis a envahi progressivement le territoire national. Aujourd’hui, la quasi-totalité du territoire national est concerné par cette problématique.

Sa présence engendre différents risques à différents niveaux :

  • Des risques pour l'apiculture : le régime alimentaire du frelon asiatique est essentiellement composé d'abeilles (45 à 80%). Ce comportement met en péril des ruchers en affaiblissant les colonies et en perturbant leur activité ; 
  • Des risques sanitaires : cet hyménoptère est capable de multiples piqûres à l'approche du nid, les attaques peuvent être collectives ou violentes ;
  • Des risques sur la biodiversité de l'entomofaune : le frelon asiatique consomme également de nombreux pollinisateurs. 

Depuis 2012, cette espèce fait l'objet de deux arrêtés : 

  • Le frelon asiatique est classé dans la liste des dangers sanitaires de 2ème catégorie pour l'abeille domestique Apis mellifera sur tout le territoire français par arrêté ministériel du 26/12/2012 ; 
  • Arrêté ministériel du 22/01/2013 : L’introduction volontaire dans le milieu naturel des spécimens vivants du frelon à patte jaune est interdite. Elle est considérée comme une espèce exotique envahissante.

Le frelon asiatique se différencie facilement du frelon européen par la couleur de sa tête, ses pattes et les rayures de son abdomen. Il est plus petit que le frelon européen, d’apparence sombre avec l’extrémité des pattes jaunes.

Le frelon asiatique construit des nids de forme ovoïde qui peuvent être de taille spectaculaire (jusqu’à 80 cm de diamètre) et qui ont la particularité d’être très populeux (jusqu’à 2000 individus à l’automne). Les nids définitifs sont généralement localisés en hauteur, dans les arbres ou les charpentes mais on peut en trouver plus bas (haies, ronciers, abris de jardin, auvent, appentis…) ce qui les rendent d'autant plus dangereux du fait de leur proximité à l'Homme.